Dire
Dire
que c’est mon tour
de partir.
Je ne traduis
plus de mots
Il me faut
un sourire
qui me fasse déplacer
des montagnes
d’un monde
dans un autre
et puis
ignorer
tout
ce qui entrave
la liberté
de l’Esprit
l’Amour
en veilleuse
où
plus rien ne le touche
Car
Il s’en va
avec moi
….je ne pleure
plus….
ces larmes
sont l’ombre
de mon bonheur
jamais bu.
Jamais lu.
Rien qu’un grain
Il me faut
un grain
Un tout petit grain
qui fasse renverser
les montagnes
d’indifférence
d’ignorance
Il me faut
un grain
Un tout petit grain
qui fasse
que les pierres des épreuves
se muent
en beaux châteaux de rêve
comme la paille
à laquelle on s’accroche
par temps
de tempête déchirante
Il me faut un tout petit grain…
Jamais
Que ma vie
soit
ta plaie béante
jamais
fermée
par où l’où voie
mon enfance
la pureté de mon âme
mon innocence
que ma vie
soit
ta plaie béante
jamais
fermée.
L’approche
Je fais de mon mieux
…rester à l’ecart
est-il signe de respect
mon Dieu?!
(au moins, ça ne fait du mal à personne…)
C’en est
une image terrestre
tout à fait
réelle
ma haine
toujours visible
mon Amour
toujours
éloigné
intérieur
à l’abri
à moi-même
à ne jamais
égarer
Si frêle
J’ai rencontré
l’ombre
de moi-même
la tristesse
couchée à même la terre….
elle
marche
moi à la fois
Quel dérange
que cette Lumière
qui tape fort
au-dessus ma vie
qui balaie
tout
faux ami
qui met en vedette
mon innocence
mon enfance
l’Amour de mon Coeur
si frêle
Virginia Bogdan
Je vous remercie beaucoup, Virginia! Vous et votre poésie miraculeuse. Un baume pour l’âme. Une joie immense de voir que vous êtes ici! Merci!