Jamais
L’amour
on ne le tue
jamais
ma main
jamais
ne cessera
de me signer
pour balayer
d’un éclair
les vauriens
de ma vie
légion
de
“bonnes intentions”
maudites
l’amour
on ne le tue
jamais
Impalpable
comme
la couleur d’une rose
comme
les sentiments
de mon coeur
outragé
au point de s’en sortir
de s’en aller
de mon corps
de glaise
pour rejoindre
la Lumière
de la Vie
là
je ne serai
plus seule.
Visage de la Rose
la souffrance
peut
recouvrir
le visge de la rose
délice
meurtrier
aux coutumes
terrestres
rose
au sang
bleu
au parfum qui tue
qui anéantit
toute
ignominie.
Virginia Bogdan