…..où sont les poèmes d’antan?
Ni rythmés
ni rimés
ces nouveaux poèmes….
Je doute fort
qu’on puisse saisir
leur portée
…souffrance
à vue d’oeil….
Mais
où sont les poèmes d’antan?
ces joies
entrecoupées
de nos désirs inassouvis
éparpillées
au long de nos espoirs
fous
les voix des poètes
égarées
dans le brouhaha
du monde…
Si pure mon enfance
que ça me fait du mal
Si pur l’enfant
que tous les autres deviennent
ennemis
d’un seul trait
…un seul trait
qui ne comprend pas
de caractère.
C’est pourquoi….
Étonnée
de toujours recevoir
le revers de la médaille
en échange
à ma joie de communiquer…
…mon enfance….
elle est toujours là
précieux trésor
de mon innocence
que j’ai jamais perdue
elle est toujours là
dans le silence
à l’attente
d’une merveille
comme un ange
des beaux rêves
À vrai dire
je pourrai jamais mourir
à vrai dire
sans avoir connu
ton amour
cet éclair en moi
qui va répandre
la Lumière qui ne me
quittera jamais.
Jamais
qu’un bruit de bonheur
une promesse
qui m’accompagne
depuis
l’autre monde
Je ne pourrai jamais partir
à vrai dire
sans toi.
Tous
ces endroits….
Au moins
le poème
ne fait de mal
à personne
J’ai cherché
et trouvé
dans les livres
la communion
la compréhension
qui manque le plus souvent
chez les gens
la communication
la solidarité
l’appui
la sécurité de mes vécus
…des “lieux communs”….
étranges et étrangers
à mon être
ce poème
qui s’écrit
de mes souvenirs….
un autre
moi-même
un peu en retard
sur la vitesse du monde
à l’envers
…un peu accroché
à l’amour
épanoui
en cachette
si profond
qu’à peine
l’on fait
supposer
son existence
Sa vie
dont il me prête
quelquefois
son soupçon
d’être là.
Virginia Bogdan


