Quel lourd silence!
Qui vous rapproche de Dieu plus que jamais. Cher Jacques.
“C’est dans ce quasi-silence qu’Elie éprouva la présence du Tout –Puissant”, comme vous dites, vous-mêmes (La nuée du silence).
Et, comme dit notre amie, Andrée Christensen, “J’entre en silence/ comme on entre en religion”(Cigale d’avant-poème). Pour célébrer, une fois de plus, les moments où vous avez bien voulu encourager mes efforts littéraires, mes débuts dans la revue “Envol”, mon cheminement poétique. Pour vous remercier de votre présence éclairée et éclairante dans cette vie. Pour les livres que vous avez écrits. Pour avoir partagé avec moi certaines de vos craintes ou les joies des prix bien mérités! Pour avoir apprécié avec justesse, jamais un mot de plus, mes essais, mes traductions, mon travail. Pour avoir porté un regard attentif et bienveillant sur ma famille. Pour votre noblesse.
Vous allez nous manquer. Mais votre conscience sera toujours vive pour nous
Merci, cher Jacques. Pour toujours.
Virginia Bogdan


